Je ne commencerai pas ce papier par le traditionnel "X jours sans gouvernement" parce que, désormais, le record est battu. Je commencerai plutôt par vous dire que nous sommes pris pour des débiles. Suivez le raisonnement.
D'un côté, on nous sort les arguments nationalistes. Il y a encore quelques mois, une grande majorité de flamands ne voulait pas entendre parler de disparition de la Belgique. Mais, les hommes politiques flamands, à force de travail de sape, en ont fait l'élément central de leur politique. Ils ont normalisé le discours nationaliste, par une intégration de personnages venus d'anciens partis nationalistes (la Volksunie par exemple). Et pourquoi le CD&V (les chrétiens démocrates flamands) a mieux géré les élections? Simplement parce que ce parti a carrément formé une alliance électorale avec la NVA (littéralement Nationale Vlaamse Alliantie).
Résultat: avec une banalisation de la crise nationaliste qui secoue le milieu politique flamand, l'avenir de ce pays est en danger. Pourquoi les flamands sont pris pour des cons? Parce que leurs partis politiques leur font croire que la scission de l'arrondissement judiciaire de BHV (Bruxelles-Hal-Vilvoorde) et la persistance dans la voie du séparatisme de la Belgique vont changer leurs vies. Je pose la question à un habitant néerlandophone de Wemmel (par exemple): hormis l'argument nationaliste de l'emploi de la langue, qu'est-ce que ça change pour lui que l'arrondissement soit coupé? Il va me dire que les francophones ne pourrons plus voter que pour des élus flamands... Oh Dieu quel changement! Pourtant, dans les démocraties, on essaie un maximum que le peuple soit au mieux représenté. C'est comme si les Wallons voulaient la scission de la Belgique parce que le Premier ministre est toujours flamand: un non-sens!
De l'autre côté, les Wallons. Par qui sont-ils représentés? Par un leader du Mouvement Réformateur (MR) qui est prêt à tout compromis pour aller au pouvoir. Il aurait même accepté de fermer les yeux sur le vote de la scission de BHV pour continuer à négocier l'Orange-Bleue. Ha oui, j'oubliais de vous parler de ce fruit pourri qu'est désormais l'Orange-Bleue: une coalition de centre-droit qui a déjà reçu la chance de se refaire, à maintes reprises... sans résultat! A quoi bon continuer si ce n'est, pour s'enliser dans une crise irréversible.
Pour en revenir sur le côté francophone, force est de constater que personne n'est en mesure de s'imposer à un point tel que les négociations ne reprennent même plus. Entre un MR à l'ambition dévorante, un Centre Démocrate Humaniste (CDH) qui n'ose pas dire qu'il quitte les négociations,... rien ne va plus.
Et là où l'on nous prend toujours plus pour des idiots, c'est qu'un côté ne négociera pas une réforme des institutions de la Belgique, et l'autre ne veut négocier qu'à partir de cette réforme.
On est pas sortis de l'auberge... Et dire que l'enjeu principal de notre société est de pouvoir vivre ensemble! Les vrais problèmes sociaux en Belgique continuent donc d'être occultés par l'ivresse que procure le sentiment nationaliste Flamand, aux nouveaux leaders du Nord du pays. Je ne pense décidément pas que pour le citoyen moyen, la scission de la Belgique changera quoique ce soit en bien...Vous, Moi, Nous...sommes décidément pris pour des cons. Vive la Belgique!
Résultat: avec une banalisation de la crise nationaliste qui secoue le milieu politique flamand, l'avenir de ce pays est en danger. Pourquoi les flamands sont pris pour des cons? Parce que leurs partis politiques leur font croire que la scission de l'arrondissement judiciaire de BHV (Bruxelles-Hal-Vilvoorde) et la persistance dans la voie du séparatisme de la Belgique vont changer leurs vies. Je pose la question à un habitant néerlandophone de Wemmel (par exemple): hormis l'argument nationaliste de l'emploi de la langue, qu'est-ce que ça change pour lui que l'arrondissement soit coupé? Il va me dire que les francophones ne pourrons plus voter que pour des élus flamands... Oh Dieu quel changement! Pourtant, dans les démocraties, on essaie un maximum que le peuple soit au mieux représenté. C'est comme si les Wallons voulaient la scission de la Belgique parce que le Premier ministre est toujours flamand: un non-sens!
De l'autre côté, les Wallons. Par qui sont-ils représentés? Par un leader du Mouvement Réformateur (MR) qui est prêt à tout compromis pour aller au pouvoir. Il aurait même accepté de fermer les yeux sur le vote de la scission de BHV pour continuer à négocier l'Orange-Bleue. Ha oui, j'oubliais de vous parler de ce fruit pourri qu'est désormais l'Orange-Bleue: une coalition de centre-droit qui a déjà reçu la chance de se refaire, à maintes reprises... sans résultat! A quoi bon continuer si ce n'est, pour s'enliser dans une crise irréversible.
Pour en revenir sur le côté francophone, force est de constater que personne n'est en mesure de s'imposer à un point tel que les négociations ne reprennent même plus. Entre un MR à l'ambition dévorante, un Centre Démocrate Humaniste (CDH) qui n'ose pas dire qu'il quitte les négociations,... rien ne va plus.
Et là où l'on nous prend toujours plus pour des idiots, c'est qu'un côté ne négociera pas une réforme des institutions de la Belgique, et l'autre ne veut négocier qu'à partir de cette réforme.
On est pas sortis de l'auberge... Et dire que l'enjeu principal de notre société est de pouvoir vivre ensemble! Les vrais problèmes sociaux en Belgique continuent donc d'être occultés par l'ivresse que procure le sentiment nationaliste Flamand, aux nouveaux leaders du Nord du pays. Je ne pense décidément pas que pour le citoyen moyen, la scission de la Belgique changera quoique ce soit en bien...Vous, Moi, Nous...sommes décidément pris pour des cons. Vive la Belgique!
A.S.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire