Cette loi n’aurait jamais été appliquée. En effet, quel bourgmestre souhaiterait voir sa commune prise d’assaut par la « plèbe sans toit » ? Et c’est donc le monde associatif qui se bouge pour trouver des solutions, aider ces gens. Le syndicat des locataires en fait partie. Suite à l’absence de volonté politique de faire appliquer la loi, c’est, dans premier temps, en sortant de la légalité que la voix des sans-abri va se faire entendre.
En début des années 2000, l’occupation d’un immeuble vide, boulevard de Waterloo, va faire jurisprudence. Si dans ce cas, l’occupation leur sera interdite, un pan de la loi prévoit que si l’immeuble appartient au pouvoir public, ce pouvoir est dans l’obligation de pourvoir un toit aux occupants, moyennant un loyer minimum. L’objectif du syndicat des locataires dépasse la simple action ponctuelle souhaiterait voir appliquer un plan en trois étapes successives.
Reste qu'apparement, même si ce programme est loin d'être irréalisable, la sacro-sainte loi qui consacre le droit à la propriété privée, ne permet pas d'obliger qui que ce soit à faire appliquer cela de bon coeur? De deux choses l'une: soit le pouvoir publique tente de faire passer une loi en ce sens ( ce qui paraît peu probable); soit une solution peut être envisagée pour les personnes qui ne demandent au fond qu'un accès à un des droits humains les plus fondamentaux (un toit): l'occupation! A l'abordage!!
A.S - C.V - J.H
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire